Suite aux tristes évènements du 7 janvier 2015, je me suis demandé au cours des derniers jours ce que je pouvais rédiger comme article pour honorer les victimes de Charlie Hebdo. Bien que passionné de bande dessinée, j’ai créé ce blogue pour avant tout diffuser la petite histoire de la chanson française et je tenais à ce que sa mission première soit conservée.
Après quelques recherches, il s’avère que Cabu était un mordu de Charles Trenet, allant même jusqu’à chanter sur scène La tarentelle de Caruso, vibrant clin d’oeil au grand ténor napolitain Enrico Caruso ! Évidemment, comme caricaturiste, Cabu ne tarda pas à croquer l’auteur de Ménilmontant, comme le dessin à gauche nous permet de constater. On y remarque le fou chantant qui tend la main à la prosopopée de la chanson française, en train de se noyer semble-t-il dans la Seine. Il faut dire qu’à l’heure des années folles, la chanson réaliste – représentée par les quelques partitions de mélopées déprimantes comme Je hais les dimanches (Piaf) ou Sombre jeudi (une référence à Sombre dimanche, de Damia) – était plutôt langoureuse et démoralisante. Trenet, par ses airs guillerets et ses paroles joyeuses et insouciantes, a su insuffler une certaine gaieté et joie de vivre. Essayons de retrouver, malgré les tristes évènements qui ont secoué la France, cette bonne humeur en compagnie de Cabu, qui ne l’aurait pas voulu autrement.
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Paroles
Charles Trenet – La tarentelle de Caruso
Liens utiles
Pour de l’information sur Enrico Caruso, cliquez sur ce lien pour une biographie, en anglais.
Remerciements
Grand merci aux utilisateurs GERALD PLUSQUELLEC pour le vidéo de Cabu, et LE LOUP DE L’ÎLE AUX MARINS DE SPM pour celui de Trenet.