Henri Salvador – Da da niet niet niet
(Jean Broussolle/L. Karz)
Boris Borovitch
Da da niet niet niet!
Est beau comme un Tsarévitch
Da da niet niet niet!
Son grand-père était soldat
Dans les armées du Tsar
Pas n’importe quel soldat
Car il mangeait caviar
Boris comme un très grand seigneur
Fait le baise main à ma sœur
Met des gants, envoie des fleurs
Et comme les cosaques
Conduisaient leurs chevaux dans les Carpathes
Comme un vrai cosaque
Il conduit son taxi
Dans les rues de Paris
(À deux à l’heure, trop embouteillage maintenant)
Boris Borovitch
Da da niet niet niet!
Se fait énormes bakchichs
Da da niet niet niet!
En allant souper avec vieilles dames en robes du soir
Qui commandent caviar
Qui prennent le thé dans samovar
Et quand il rentre au petit jour
C’est lui le chouchou d’amour
Des nuits de Saint-Pétersbourg
Et comme les cosaques
Conduisaient leurs chevaux dans les Carpathes
Comme un vrai cosaque
Il reprend son taxi
Dans les rues de Paris
Alors Boris chante
Chante vieille Russie
Et toutes ses clientes
Sont folles de lui…
Da da niet niet niet!
Les femmes, il s’en contrefiche
Da da niet niet niet!
Et comme son grand-père qui lui a légué son G sept
Il n’aime que poker, que baccarat et que roulette
Mais quand il n’a plus un kopeck
Qu’il est tout à fait à sec
Il remet sa vieille casquette
Et comme les cosaques
Conduisaient leurs chevaux dans les Carpathes
Comme un vrai cosaque
Il conduit son taxi
Dans les rues de Paris
Ah Russie de Tsars terminée!
Maintenant princesses toutes vestiaires dans cabarets russes
Amuser petits bourgeois…