Les Pérégrinations d’Anselme

Jacques Martin – Les Pérégrinations d’Anselme
(J. Martin/J. Baïtzouroff)
Oh yeah !

L’autre nuit brusquement je me suis réveillé
C’était Eddie Barclay qui me téléphonait
Il me dit : « Mon p’tit vieux, peux-tu me dépanner
Il me faut pour demain cent millions de monnaie ! »

Oh yeah !

Je lui ai dit Eddie : « C’est comme si c’était fait »
J’ai pris mon porte-plume et me suis enfermé
Dans un endroit obscur et qu’on ne peut nommer
Mais où l’on trouve toujours des rouleaux de papier !

Oh yeah !

Là, j’ai laissé courir mon imagination
Sur le destin des hommes et leurs complex-ions
Comme au bout de trois heures je n’avais rien trouvé
J’ai tiré sur la chasse pour me changer les idées !

Oh yeah !

Alors, j’ai repensé à ce qu’Antoine chante
Et soudain j’ai senti que le génie venait
L’ombre de Spinoza, de Bergson et de Kant
M’apparurent soudain au mur du cabinet !

Oh yeah !

J’écrivis cent couplets sur la guerre du Viet-Nam
Sur la bombe atomique, la pilule, et les femmes
Sur le sort des vieillards, le malaise (?) paysan
La famine dans le monde et l’oeuvre de Sagan !

Oh, yan !

Puis, je relus le tout avec attention
Et constatais sans honte que c’était par trop con.
Alors je fis le geste qu’Antoine aurait dû faire
Je pris mon oeuvre en main et me la mis au derrière !

Oh yeah !

 

Une réflexion sur “Les Pérégrinations d’Anselme

  1. Ping : Du hit parade à la parodie – Les Élucubrations d’Antoine | Le Net plus ultra de la chanson française

Laisser un commentaire